Les
Ateliers
Samedi
22 mai à 10 h Salle Viala
> CIVILISATION /BARBARIE
Intervenant : Stéphane
Hessel
Nous avons cru qu’après Auschwitz et Hiroshima les peuples
auraient adhéré aux valeurs de paix et de justice sociale
proclamées par les Nations unies.
Tout y est dit sur ce que doit être le comportement des États
(membres !) et sur le respect dû aux droits de l’homme.
C’était sans compter sur l’inhumanité que
porte en elle l’humanité et qu’elle a manifesté
sous les formes les plus diverses.
Jusqu’ici c’est le goût du pouvoir, l’acharnement
à posséder et à déposséder l’autre,
un certain attrait du sang qui ont prévalu.
Mais il est temps, si l’espèce veut survivre sur une
terre qui peut bien se lasser d’elle, de regarder la barbarie
en face et de lui préférer la civilité.
Car la civilité aussi est une composante de l’humain.
Stéphane Hessel
vendredi 21 mai à 10 h Salle Viala
> ABORIGÈNES D’AUSTRALIE
la génération sacrifiée
Intervenants
:
Samone Cottenceau, Benoit Cottenceau, Olivier Arnould
avec la projection du film d’Olivier Arnould The stolen generation
(18’)
La barbarie développée à l’encontre du
peuple aborigène d’Australie remonte à 1788, date
officielle de la découverte de l’île continent.
Une barbarie physique,
se traduisant par de multiples tueries, tortures et cœrcitions.
On estime à 750 000 le nombre d’Aborigènes vivant
à cette époque. En 1930, il n’en restait plus
que deux tiers. Et encore, ces chiffres restent approximatifs, les
Aborigènes devant attendre 1967 pour être considérés
comme citoyens par la loi et non plus comme des animaux.
Mais la barbarie physique s’est rapidement convertie en barbarie
morale :
des hommes décimés, le viol de leurs femmes, l’esclavagisme
des enfants et le phénomène collatéral d’acculturation
s’est traduit par une génération d’enfants
volés, en quête de leur identité familiale et
plus largement culturelle.
C’est face à cette ultime barbarie qu’ils se retrouvent
aujourd’hui confrontés…
Samone Cottenceau, Benoit Cottenceau, Olivier Arnould